GREEN POWER, CONCENTRATION ET SUPÉRIORITÉ DE L’ARTIFICE

Illustrdogwalker

Un article de Madame Pichart

Tandis qu’on n’hésite pas, pour remédier aux désordres de l’attention, à convoquer l’économie, les sciences cognitives et ce qu’on sait encore de rhétorique, il est réconfortant de constater que certains scientifiques ne craignent pas de sortir des sentiers battus pour proposer des solutions originales.

Le Monde de l’intelligence, qui se propose de partir à la rencontre de cette dimension cognitive essentielle mais trop souvent ignorée, en connaît un. Gary Felsten serait psychobiologiste de l’Indiana University – Purdue University Columbus; on le croirait plutôt sorti d’un épisode des Simpson.

S’appuyant sur les travaux de son collègue canadien Marc Berman, pour qui le green power est notre meilleur allié pour faire face au rythme frénétique de nos vies et restaurer nos capacités de concentration, Gary Felsten a démontré scientifiquement qu’à défaut d’un contact direct et concret avec la nature, des photos, affiches, ou papiers peints représentant des scènes naturelles pouvaient faire l’affaire aussi bien.

S’enhardissant quelque peu, Gary Felsten n’hésite pas à suggérer l’hypothèse d’une supériorité de la représentation sur le monde réel.

C’est en tout cas l’avis de ses étudiants cobayes qui, en militants consciencieux du nouveau décor, s’attendent à ce que «les environnements intérieurs, avec de grands murs représentant des scènes de nature, soient plus efficaces que
des piéces avec des fenêtres donnant sur une nature sans intérêt et gâchée par des immeubles».
En ce qui concerne l’influence apaisante des caoutchoucs et autres plantes vertes, nos lecteurs doivent savoir qu’il y a un conflit entre la théorie de la la diminution du stress et celle de la restauration de l’attention.

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