Gaïus Blossius stoïcien pour le peuple

Par Alain Giffard


Le stoïcisme romain est intéressant à étudier à un moment où la vie politique contemporaine, comme frappée de dérision et vidée de tout sens, paraît se déserter, et non par absence de « problèmes », mais plutôt parce que semble s’imposer l’idée que l’état – et la conception de la politique par l’état – sont elles-mêmes devenues un des problèmes. Les philosophes stoïciens n’hésitaient pas à s’adresser à des hommes engagés dans la cité, mais du même mouvement, ils leur conseillaient de prendre une certaine distance par rapport à la vie active. Ce double mouvement est caractéristique, par exemple des Lettres à Lucilius de Sénèque.

On sait qu’à l’époque de Néron, qui est celle de Sénèque, le stoïcisme rencontrait un certain succès dans la classe des patriciens romains, qui avaient dominé la République et supportaient mal le développement de l’Empire. Il est plus difficile de comprendre si et comment les philosophes stoïciens s’adressaient en général à leurs contemporains. La direction de conscience, qu’il s’agisse des aspects doctrinaux, ou des conseils (la « parénétique ») se poursuivant par des exercices, et la mise en oeuvre de techniques, est, par principe, personnelle: le destinataire pouvait être, à titre individuel, un esclave qui suivait les conseils d’un maître stoïcien et se formait ainsi à la philosophie, comme le fit Epictète; cela ne signifie pas que les stoïciens « s’adres-  – saient » aux esclaves.

Le philosophe du parti populaire

En ce sens, la figure de Gaïus Blossius qui, à une époque antérieure (crise de la République, 132 av J.C), prit, à deux reprises, le parti du mouvement populaire, pourrait peut-être nous éclairer. Disons d’emblée que la réponse est décevante. Nous ne sommes pas en mesure de savoir si Blossius limitait ses conseils aux dirigeants de ces mouvements populaires – ce qui semble le plus probable- ou s’il avait passé le pas et s’adressait directement au peuple, à ses différentes fractions, aux individus des classes populaires. Nous n’avons aucun écrit de lui, et seulement des témoignages indirects. Nous ne savons pas non plus comment il articulait doctrine, exercices et politique démocratique. Il est pourtant peu risqué d’avancer que sa conception de « l’indifférence à l’égard des choses indifférentes » (ou extérieures), l’exercice clé des stoïciens, devait être assez éloignée des supputations des gentlemen philosophes qui tenteraient ultérieurement de retenir les coups des usurpateurs.

Quoi qu’il en soit, et malgré cette absence de textes, il est tentant de connaître la figure de Gaïus Blossius dans la mesure où elle participe à construire l’idéal-type de l’intellectuel engagé, non pas auprès du pouvoir, mais aux côtés des forces populaires, espèce aujourd’hui en voie de disparition et dont il était presque le seul spécimen à son époque.

A coup sûr, Blossius était philosophe et philosophe stoïcien. Il avait été l’élève d’Antipatros de Tarse, le quatrième scholarque (chef d’école) de l’école stoïcienne d’Athènes, et l’ami de Panatios, le cinquième.

Il était lui-même le maître de philosophie de Tiberius Gracchus, dont Diophane de Mythilène était le maître de rhétorique. Blossius et Diophane étaient considérés comme les inspirateurs de T. Gracchus, non seulement de sa politique de redistribution agraire, mais aussi de ses conceptions sur la République et la place du peuple romain dans les institutions. Cicéron présenta – le lecteur pourra le voir dans le texte que je vais citer – Blossius comme le « génie du mal » de T.Gracchus. Plutarque, qui a intégré les Gracques à ses Vies Parallèles, attribue à Blossius l’idée de la réforme agraire, et, de manière significative, rapporte que le stoïcien n’hésitait pas à se moquer des augures. Blossius pourrait avoir été à l’origine de la conception de T.Gracchus du tribunat comme gouvernement populaire sinon indépendant du Sénat, du moins largement autonome. La redistribution des terres n’était pas seulement défavorable économiquement aux possédants; elle représentait en soi un empiètement sur les pouvoirs du Sénat qui avait autorité sur les terres qui faisaient partie de l’espace public. T.Gracchus ne cessait d’élargir le pouvoir du tribun du peuple qu’il était; il ne se contentait pas de représenter le peuple et de défendre ses intérêts. Il n’avait pas l’intention de mettre en place une dictature personnelle mais il entendait bien gouverner. Il refusait de se plier aux limites imposées au tribunat en se faisant réélire une deuxième fois consécutive. Il s’ingérait dans la politique étrangère, domaine réservé au Sénat.

Finalement un commando de sénateurs et d’hommes de main dirigé par le Pontifex maximus Scipio Nasica se saisit de T.Gracchus et le lyncha sans façons, au nom de l’ordre et de la propriété. Le Sénat organisa l’épuration systématique et violente des éléments radicaux du parti populaire sans menacer directement les patriciens du clan des Gracques.

Le sort de Blossius était hésitant. D’après Cicéron, il était l' »hôte », c’est-à-dire l’étranger protégé par la famille Scévola. Il ne fut pas exécuté et put quitter Rome. Mais sa déposition devant le tribunal exceptionnel constitué par le Sénat pour juger les partisans de T.Gracchus donna lieu à un échange qui devait devenir célèbre dans la littérature et constituer une sorte d' »exemplum », une référence obligée.

Citations

Je cite les principaux textes dans l’ordre chronologique. Le lecteur pourra ainsi exercer sa sagacité. Les commentaires viennent après.

Cicéron. Extrait de Lelius ou le Traité sur l’amitié.
Cicéron (106-43 av JC)
Traduction A Legouez.

Quand Tib. Gracchus se mit à troubler la République, nous avons vu Q. Tubéron et les autres amis de son âge l’abandonner. Mais C. Blossius de Cumes, hôte de votre famille, Scévola, ne suivit pas leur exemple. Comme j’assistais les consuls Rupilis et Lénas dans l’instruction de cette affaire, il vint implorer ma pitié : l’excuse qu’il apportait pour obtenir son pardon était qu’il avait tant d’estime pour Tib. Gracchus. qu’il s’était cru obligé de faire tout ce que celui-ci voulait.
« Quand même, lui dis-je, il vous eût demandé de mettre le feu au Capitole? — Jamais, dit-il, il ne m’eût demandé cela. — Mais enfin s’il l’eût demandé? — J’aurais obéi. » Parole bien coupable, vous le voyez. Et en effet, ce Blossius agit en conséquence ; il fit même plus qu’il n’avait dit : car il ne seconda pas l’audace de Tib. Gracchus, mais il l’excita; il ne fut pas le complice de sa fureur, il en fut le guide. Aussi, dans son délire, effrayé d’une enquête nouvelle, il s’enfuit en Asie, et de là passa chez les ennemis de Rome, où il trouva la terrible, mais juste punition de ses crimes. L’amitié ne peut excuser en aucune manière les fautes que l’on commet pour elle car puisque l’amitié est fondée sur l’estime, il est difficile qu’elle puisse subsister lorsqu’on cesse de mériter cette estime.

VALÈRE-MAXIME, Les Faits et Dits mémorables, IV, 7, 1.

Valère Maxime a écrit sous le règne de Tibère. « Faits et Dits mémorables » écrits entre 24 et 31.
Traduction de Philippe Remacle

On a considéré que Tibérius Gracchus fut un ennemi de la patrie et c’est à juste titre. Il avait préféré son pouvoir au salut de celle-ci. Cependant, il vaut la peine de connaître combien, dans ce projet si néfaste, il eut un ami d’une fidélité constante, Caius Blossius de Cumes. Jugé comme ennemi public, puni du dernier des supplices, dépouillé de l’honneur d’une sépulture, il ne manqua pas cependant du dévouement de celui-ci. Sous le consulat de Rupilius et de Lenas, le sénat avait demandé, selon l’usage ancien, de poursuivre ceux qui avaient soutenu Gracchus. Blossius alla demander de l’aide à Laelius chez qui les consuls allaient très souvent demander son avis. Il donnait comme excuse son amitié avec Gracchus. Laelius lui demanda : « Eh quoi! Si Gracchus t’avait demandé de mettre le feu au temple du Grand Jupiter, aurais-tu suivi son avis à cause de cette amitié dont tu te vantes? » -« Jamais, dit-il, Gracchus ne m’aurait commandé cela. » J’en dis assez et même trop. Il osa défendre une façon de faire déjà condamnée par le sénat. Mais ce qui suit est encore plus fort et beaucoup plus dangereux. Attaqué par les questions insistantes de Laelius, il garda la même constance et même il répondit que si seulement Gracchus avait fait un signe de tête, il l’aurait fait. Qui aurait pu le considérer comme criminel s’il s’était tu? Qui ne l’aurait pas considéré comme sage s’il avait parlé selon les circonstances du moment? Mais Blossius ne voulut pas protéger sa vie ni par un silence de bon ton, ni par des paroles sages pour ne pas laisser tomber la moindre partie d’une amitié malheureuse.

PLUTARQUE, Vie de Tiberius Gracchus, Vies Parallèles
PLUTARQUE (46-125 ap J.C)
Traduction de Philippe Remacle

Blossius de Cume, lui, fut emmené devant les consuls et interrogé sur ce qui s’était produit. Il admit qu’il avait fait de son plein gré sans se poser de questions ce que Tibérius lui avait demandé de faire. « Alors Nasica s’écria : « Si Tibérius t’avait demandé de brûler le Capitole, tu l’aurais brûlé? » Il répondit d’abord que Tibérius ne lui aurait jamais demandé une telle chose; mais pressé de questions il déclara, « Si Tibérius me l’avait commandé, je l’aurais fait car il ne l’aurait jamais commandé que si ce n’était pour le bien du peuple. » Blossius fut momentanément pardonné et partit chez Aristonicus en Asie. Quand Aristonicus fut renversé et ruiné, il se suicida.

MONTAIGNE : « Essais » – Livre I
Chapitre 27 – Sur l’amitié

Après la condamnation de Tiberius Gracchus, les consuls romains poursuivaient tous ceux qui avaient fait partie de son complot. Quand Lélius demanda, devant eux, à Caius Blossius , qui était le meilleur ami de Gracchus, ce qu’il aurait voulu faire pour lui, celui-ci répondit : « Tout. – Comment, tout? poursuivit l’autre. Et s’il t’avait commandé de mettre le feu à nos temples? – Il ne me l’aurait jamais demandé, répondit Blossius. – Mais s’il l’avait fait tout de même ? ajouta Lélius. – Alors je lui aurais obéi », répondit-il. S’il était si totalement l’ami de Gracchus, comme le disent les historiens, il était bien inutile d’offenser les Consuls par ce dernier aveu, si provocant : il n’aurait pas dû abandonner la certitude qu’il avait de la volonté de Grachus.

Mais ceux qui jugent cette réponse séditieuse ne comprennent pas bien ce mystère et ne supposent même pas, comme c’est pourtant la vérité, que Blossius tenait Gracchus entièrement sous sa coupe, parce qu’il avait de l’ascendant sur lui, et qu’il le connaissait bien. En fait, ils étaient plus amis qu’ils n’étaient citoyens, plus amis qu’amis ou ennemis de leur pays, plus amis qu’amis de l’ambition et des troubles. S’étant complètement adonnés l’un à l’autre, ils tenaient parfaitement les rênes de leur inclination réciproque. Faites donc alors guider cet attelage par la vertu et selon la raison (car il est impossible de l’atteler sans cela) et vous comprendrez que la réponse de Blossius fut bien ce qu’elle devait être. Si leurs actions cependant ont ensuite divergé, c’est qu’à mon avis ils n’étaient ni vraiment amis l’un de l’autre ni amis d’eux-mêmes.

Commentaires

Cicéron n’a pas vécu ces événements, trop anciens. Le texte dans lequel il traite cet épisode n’est pas un livre d’histoire mais un essai sur l’amitié. Sa version part donc d’une rencontre entre Lélius et Blossius: c’est Lélius qui parle. Ce procédé lui permet de placer son double jugement, sur la révolte des Gracques, et sur la conception de l’amitié chez Blossius, sous la paternité d’un personnage connu pour sa modération, qui a joué un certain rôle dans l’épisode, et auquel il a donné le nom de son traité. Cicéron associe l’hubris politique supposée des Gracques et de leurs partisans, et leur conception éthique de l’amitié: ni leur pratique politique, ni leurs relations sentimentales ne sont modérées par la raison. Cicéron est excessif, comme s’il était encore effrayé après coup par la perspective démocratique. Il n’hésite pas à suggérer que Blossius prétendait se défendre par l’emprise que T. Gracchus aurait exercé sur lui et qu’en somme il était prêt à faire la mouche. La rencontre Lélius-Blossius est très probablement inventée: elle permet d’insinuer que le stoïcien membre du parti populaire n’hésitait pas à faire jouer ses relations dans la noblesse. Cicéron pousse la haine politique jusqu’à se réjouir de la « fin méritée » de Blossius: c’était là manquer de modération et d’intuition, car il devait connaitre lui-même une fin plus cruelle et plus misérable.

Le texte de Valère Maxime s’inscrit dans la continuité du montage cicéronien mais traduit un haut-le-corps devant la haine et la mesquinerie de Cicéron. Valère Maxime écrit un livre d’histoire, moins d’un siècle après le traité Sur l’amitié qu’il considère, à tort, comme une source fiable. Il reprend donc de nombreux éléments à Cicéron: la demande de rencontre adressée à Lélius pour influencer les consuls; la référence à l’emprise de T.Gracchus; les questions de Lélius et les réponses de Blossius. Il partage la même condamnation politique de l’aventure de T. Gracchus: c’est à juste titre qu’on a considéré que l’aîné des Gracques avait été un ennemi de la patrie, puisqu’il avait préféré son propre pouvoir au salut de celle-ci. Mais ici s’arrête l’accord avec Cicéron. Car Valère Maxime est saisi par la puissance de la fidélité de Blossius. De manière certes rhétorique, il met en contraste l’infamie dans laquelle est tombé T.Gracqus et l’amitié que Blossius lui conserve après sa mort: malgré sa condamnation, sa mort ignominieuse, son absence de sépulture, le Gracque a conservé intacte la confiance de son ami. Mieux, celui-ci qui est, rappelons-le, philosophe, refuse de se laisser entraîner dans des raisonnements tortueux, mais aptes à séduire un Cicéron. Rien ne vient entamer sa confiance.

Plutarque est meilleur historien que Valère Maxime. Il prend le contre-pied des inventions de Cicéron. Blossius n’a pas demandé à rencontrer Lélius. Il passe devant un tribunal exceptionnel, dans lequel siège, et qu’il préside peut-être, Nasica, l’assassin de T.Gracchus. C’est en tout cas ce Nasica qui pose les questions. Quand à Blossius, il n’essaie pas de se défendre par l’emprise du Gracque: il a fait de son plein gré ce que Tiberius lui demandait. L’argument de l’amitié est présenté sobrement dans un texte dont le personnage central est T.Gracchus.

En revanche, c’est bien l’amitié qui est le thème du célèbre essai de Montaigne. Dans ce passage, Montaigne tente d’établir une sorte d' »Amitiés parallèles »: La Boétie, l’anti-monarque, évoque Tiberius Gracchus, et lui, au moins en tant que philosophe, pourrait être Blossius. La référence à Cicéron est retorse au plus haut point. D’un côté, Montaigne évoque « les historiens », et « ceux qui jugent cette réponse séditieuse », mais se garde de mettre en cause Cicéron explicitement. Il reprend aussi le rôle présumé de Lelius. Mais on sait que justement Montaigne s’appuie constamment sur un certain historien, Plutarque, lequel se démarque de Cicéron (« Je n’ai eu de commerce avec aucun livre solide, sinon Plutarque et Sénèque, où je puise comme les Danaïdes, remplissant et versant sans cesse « ). Et finalement sa leçon sur l’amitié est antagonique avec celle de Cicéron. « …Ils étaient plus amis qu’ils n’étaient citoyens, plus amis qu’amis ou ennemis de leur pays, plus amis qu’amis de l’ambition et des troubles. » La raison ne modère pas l’amitié; elle est voisine de la confiance la plus authentique, un sentiment qui fait dire à Montaigne, à propos de La Boétie: « …Je me serais certainement plus volontiers fié à lui qu’à moi pour ce qui me concerne moi-même ». La dernière phrase est ambigüe. Je la comprends ainsi: « Si on pouvait montrer que leurs actions ont ensuite divergé (Montaigne dit « se démanchèrent »), cela ne prouverait rien sinon que la relation Gracchus-Blossius n’est pas un exemple philosophique. Finalement Montaigne fait tomber Cicéron de son estrade de spécialiste de l’amitié: le patron présumé du style d’amitié aristocratique pour des siècles de lecteurs en latin se révèle incapable de percer les secrets de la forme la plus haute d’amitié.

Epilogue

Après la mort de T.Gracchus, on ne sait si Blossius fut pardonné, proscrit, ou s’il jugea bon de prendre ses distances avec le vindicatif Scipio Nasica. En tout cas, il ne fit aucun effort pour revenir dans les grâces du Sénat. Au contraire, il rejoignit la sédition emmenée par Aristonicus à Pergame et connue comme « Heliopolis », la « Cité du Soleil ». La révolte de Pergame combinait la revendication au trône d’un prétendant batard du roi Eumènes II, un mouvement national anti – romain, une jacquerie des semi-serfs des campagnes environnantes, et à un moindre degré, une révolte d’esclaves armés par Aristonicus. La revendication de redistribution des terres se rapprochait de la réforme des Gracques. En quelque sorte, le philosophe stoïcien, en rejoignant Aristonicus, apportait à Heliopolis un brevet de reconnaissance internationale comme mouvement populaire. De son côté, il brûlait définitivement ses navires, passant une nouvelle fois du côté du peuple contre le Sénat, mais cette fois ci il s’agissait d’un peuple étranger et ennemi, dressé contre l’expédition que Rome allait dépécher contre Pergame. En 130, le consul Perperna, qui venait de liquider une révolte d’esclaves en Sicile, passa en Asie et força Aristonicus, le Roi Soleil, à se rendre. Blossius refusa d’être pris vivant par les Romains et se suicida.

Son souvenir n’a pas été totalement oublié. Deux mille ans plus tard, Il a toujours le don d’exciter la rage des réactionnaires. Arnold Toynbee le définit comme un « prototype hellénique » de Marx. Dans le « Déclin de l’Occident », Oswald Spengler lui attribue, sans la moindre preuve, la défaite d’Aristonicus.

Une politique égalitaire de réforme agraire, un refus des expéditions impériales, la tentation de l’utopie, une guerre insurrectionnelle, les affinités amicales au centre de la culture de soi, voilà une vie philosophique bien remplie. Un homme que détestent Cicéron, Toynbee et Spengler ne peut pas être tout-à-fait mauvais.

NB: J’ai surtout utilisé « Aristonicus, Blossius and the City of the Sun » de Thomas W.Africa (sur le site des Presses de l’Université de Cambridge, cambridge.org).

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